Cigarette à la main gauche,téléphone à la main droite, bière sur la table basse, fenêtres ouvertes et le vent du printemps qui caresse mes cheveux.
À chaque fumée que j’expire, je sens un soulagement, je me sens apaisé.
J’ai pleine d’idées qui me traversent et une en particulière me tourne en boucle dans la tête,je me questione.
J’ai envie de foncer mais à chaque fois que j’éffectue le calcul du temps que ça m’avait pris pour me remettre sur pied, je recule.
Quand je remets mes amertumes en face, mon passé sur la balance. Je m’abstiens.
On dit que l’orgeuil est le consolateur des faibles mais certaines choses,certaines personnes ne meritent pas un 2ème regard pourtant c’est ce qui m’arrive depuis un moment.
Il y a coe une petite voix qui me dit: N’abandonnes pas,le début est toujours le plus dûr.
Le début de quoi au juste?
Pourquoi? Pourquoi maintenant? Pourquoi aujourd’hui?
À force de trop souffrir, je deviens dûre comme le fer.
À force de trop essayer je suis devenue experte en tout.
À force de trop courir pour trouver des solutions, je suis devenue une championne des problèmes.
À force de trop essayer de me protéger, je n’arrive plus à faire confiance.
Malgré tout ça je souris
FLORWING MAG 